Piano Concertos Nos. 1 & 2 par Kliban

On ne peut pas dire que les concertos de Chopin fasse une place réellement dialogante à l'orchestre. En dehors de l'introduction, les parties instrumentales sont plus de l'ordre de la scansion - ce qui pour une musique souvent proche du réctatif n'est pas une hérésie - que d'un partenariat réellement développé.

Cela dit, dans cette version, Zimerman, flirtant avec un romantisme très expressif, parvient à donner un relief peu commun au contrechant orchestral, en syntonie avec un piano osant presque la préciosité sans pour autant jamais perdre ni sa rigueur énonciative, ni sa liberté déclamatoire. Magistral.