"Placebo" est un album qui fait sans aucun doute de l'effet. Il en a néanmoins des secondaires sur tout adolescente en voie de chamboulement hormonal : une addiction inconsidérée aux lances girly de Brian Molko...
Cet album a forgé sans doute (avec "Ziggy Stardust..." de David Bowie) ma mélomanie qui aujourd'hui s'est dirigée vers d'autres cieux. Mais il n'empêche que par nostalgie, je me devais de donner une bonne note à cet album qui évoque bien entendu ma jeunesse et mon amour passé du rock.
Malgré tout, je conçois que le groupe soit un peu difficile à écouter. La voix de Molko est ici poussée à l'extrême de sa "nasillardise". Mais c'est aussi ce qui fait son originalité. Placebo balance ici des morceaux rock puissants, avec une touche de glam qui fait son identité dans les années qui suivent. Des morceaux comme "Nancy Boy", "Teenage Angst" ou "Bruise Pristine", sont devenus des hymnes pour les inconditionnels et des représentations de groupes.
Sinon, c'est aussi un album agréable à écouter car il ne prend pas de risque et se laisse porter par la vague pop-rock de l'époque. En gros, ils font passer la pilule.