Le premier disque culte d'Alain Bashung, un disque absolument incontournable du rock français, un acte fondateur. Avec Gainsbourg, Bashung livre un véritablement monument. Comme souvent avec l'alsacien, c'est un disque exigeant tant il est de plus en plus froid et mécanique au fur et à mesure des chansons mais il contient de véritables bijoux : C'est comment qu'on freine, Scène de manageur, Lavabo (une des meilleures de Bashung), Martine Boude, Volontaire, J'croise aux Hébrides… Vous l'aurez compris, ce n'est pas le genre de disque qu'on écoute tous les jours en allant au travail, c'est un disque qu'on apprend à connaître avec le temps, de nombreuses écoutes si possible au calme pour que les jeux de mots du grand Serge égaille quelque peu l'univers dans lesquels évolue ici Bashung.
À mon sens, rien n'est à jeter sur ce disque qui propulse Bashung dans la légende et formera le premier tome de sa trilogie noire : Play Blessures, Novice, L'Imprudence.