Depuis une vingtaine d'années, la musique indie rock australienne ne déçoit jamais et s'invite dans le top des charts mondiaux du genre. Royel Otis ne déroge absolument pas à la règle.
Le duo, très bien accompagné sur scène, explose en 2024 en livrant un sans-faute avec PRATTS & PAIN. Le groupe a su s'expatrier très rapidement en allant chercher le producteur britannique Dan Carey (Wet Leg, Foals, Squid). Avoir un son singulier, une voix qui sort du lot, n'est pas une chose aisée dans le monde de l'indie, et c'est ce qui fait aujourd'hui la différence chez Royel Otis.
Un enchaînement de bons titres, qui auraient tous pu avoir un rôle de "single", c'est rare et donc plus que plaisant. Les aficionados du genre suivent le groupe depuis quelques années maintenant, mais quand la promo permet au groupe de se dévoiler aux yeux du monde avec deux reprises coup sur coup déjà cultes ("Murder on the Dancefloor" et "Linger"), tout devient plus facile...!
Alors, pourquoi pas un 10/10 ? Parce que bien que complètement fan de l'album, il n'y a pas, à mes yeux, de titre intemporel qui traversera les générations à l'instar des Strokes, Arctic Monkeys ou Arcade Fire. Mais ils ont encore la vie devant eux pour y parvenir.