Ah...
Enième album de Noël par un énième grand artiste... Et ça fonctionne ? Toujours pas. Des plus grands (Dylan, Wonder) aux plus poilus (Twisted Sister, Jordan Rudess, Rob Halford) aux plus indie...
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le 14 déc. 2020
En 1967, Isaac Hayes est encore un homme de l'ombre chez Stax Records. Après des collaborations non moins prestigieuses avec Otis Redding et Sam & Dave, pour ne citer qu'eux, l'homme se lance dans une aventure solo. Et si c'est à A Buttered Soul que l'on pense quand on parle du début de sa carrière, son premier effort studio ne nous vient pas à l'esprit. Et pour cause, mal accueilli à sa sortie, son premier disque manque de lui faire renoncer à la suite de sa carrière.
On a affaire ici à un format court avec seulement 5 titres au compteur. Un trio de jazz classique ou Hayes est entouré de Donald Dunn et Albert Jackson de Booker T. & The MG's. L'album est à l'époque quasi-intégralement improvisé, fidèle à l'idéologie de Stax Records, et les titres à rallonge permettent d'apprécier la technique et les influences du bonhomme. Entre Blues, Jazz et Soul, l'ensemble s'écoule délicatement dans nos oreilles. Precious, seule composition originale avec You Don't Know Like I Know, titre délicat et groovy agrémenté de vocalises suaves, dont une version longue de 19 minutes et ajoutée sur la réédition CD de 1995, annonce la suite...Envoyez Buttered Soul...
Créée
le 4 mai 2020
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