Amour et mathématiques

C'est pas très correct de juger un album sur une paire d'écoutes, mais je suis pas certain de vouloir en accorder beaucoup plus à Puzzle. Pas qu'il soit nul, non, mais c'est la même histoire que pour Only revolutions, qui doit être son successeur je crois, enfin je suis pas sûr, mais bon une nouvelle fois j'ai pas très envie de vérifier.
Que dire mon petit Jean-Mi, il fait de mal à personne cet album mais j'ai toujours eu une petite dent contre les galettes de 15 titres qui se résument en 2 ou 3. Le ventre mou qui reste, c'est comme une description trop longue dans un roman d'aventure. C'est là, ça dérange pas, c'est pas mauvais, parfois même plutôt bon, mais bon si on est tout à fait honnête on peut tout à fait jouer au réalisateur de blockbuster et passer aux choses sérieuses. Comment ça je cautionne les blockbusters ? Bon, oubliez les descriptions de roman et voyez ça comme la salade dans un sandwich (moitié bayonne, moitié paris).
Alors voilà, j'ai écouté Puzzle et je l'ai plutôt apprécié, mais une fois n'est pas coutume ça m'a pas fait bondir sur mon pouf Ikea. Il a son lot de bonnes, voire très bonnes idées, comme la série en "/15th", qui donne un certain fil conducteur au disque. Enfin j'aime à le croire, c'est la classe. Non, la meilleure ça reste, et de très loin, Saturday Superhouse, qui sonne comme un croisement entre QOTSA (Go with the flow) et les Foo. Comme quoi on en revient souvent à Dave Grohl... Mais elle est suivie d'un immondice à la Fall out boy (Who's got a match) que j'ai vite fait de décocher de mon iTunes. C'est ça l'histoire, y a du bon et du moins bon, et au final ça fait un album moyen auquel on met la moyenne.
Allez non, je vais mettre 6, rien que pour Love has a diameter, qui en un titre réunit deux des plus belles choses au monde : l'amour et les mathématiques.