A quelle version du schizophrène Danny Brown va-t-on avoir à faire sur Quaranta ? Si plus tôt dans l'année son projet collaboratif avec Jpegmafia avait fait la part belle à un feu d'artifice de folie, celui-ci se veut clairement plus introspectif, peut être même comme jamais. Preuve en est, le flow nasillard est quasiment rangé au placard !
Ne pas croire pour autant que le rappeur de Detroit rentre dans le rang, on reste sur un rap hyper alternatif avec un choix de direction artistique qui n'appartient vraiment qu'à lui, des productions complexes par moment, surprenantes souvent. Mais il n'est jamais aussi à l'aise que dans ce genre d'ambiance abstraite et se donne les moyens ici de faire sa thérapie. Après comme toujours, on accroche ou non, on picore un peu, beaucoup ou pas du tout..