Alors que ses comparses Armanet et Luciani ont pris leur envol vers le grand succès, Corine est restée en salle d'embarquement. Et pourtant des trois, c'est elle qui, de base, avait sans doute le plus creusé le sillon du revival disco. Peut être trop du coup, exploitant le filon de manière brute, un peu décalé et donc vers un public plus pointu.
Est-ce pour rattraper le retard qu'elle inverse le rapport de force et essaie d'incorporer un peu plus de variété française dans le corps du disque ? Pas sa plus grande inspiration car elle n'a sans doute pas ça en elle et se dénature dans ce genre d'essai. C'est lorsqu'elle revient à ses amours vintage qu'elle reprend des couleurs (le duo avec Pino!), même si certains tics – le phrasé parlé au début de Chez Joe ou sur Premier Baiser - commencent déjà à s'essoufler.
Un peu les fesses entre deux chaises, il est malheureusement difficile d'imaginer une suite viable pour l'artiste, auquel il manque clairement un vrai tube fédérateur pour se faire une vraie place.