Après une descente aux enfers dans les tréfonds de l’alcoolisme, l’américain revient avec une ode à la sobriété.
C’est avec une lettre ouverte que l’homme a mis un terme à cette sombre période dont il dit lui même qu’elle l’a élevé, lui permettant de se rendre compte qu’en dépit du nombre de personnes auxquelles il aura tourné le dos, une seule lui aura tapé sur l’épaule un soir, lui assurant qu’elle ne l’avait jamais quitté : la musique.
C’est certainement là son album le plus personnel (et il en tient un bout dans ce domaine), comme le démontre le premier extrait Out of Sight. L’album est un manifeste à la sobriété et l’amitié, aux forces des liens familiaux, aux passions musicales. Comme à son habitude, il mélange les inspirations, démontre une fois de plus ses qualités de beatmaker (son activité d’origine) et y développe un flow qu’on avait jamais entendu aussi affûté. Cet album, qui pourrait vite devenir son meilleur jusqu’alors, est déjà le plus sincère, assurément.