Puffy rencontre Biggie et celui-ci va commencer son premier album, jusqu'à ce que Puffy se fasse virer d'Uptown Records, poussant le rappeur à retourner dealer. Diddy monte finalement le label que l'on connaît tous: Bad Boy Records, ce qui permettra à Biggie de terminer son projet. L'énorme Ready to Die sort le 13 septembre 1994.
On s'attaque à une grosse pièce ici. On a souvent réduit l'album à son côté assez commercial propre au label Bad Boy, mais dans les faits, si l'on excepte les deux énormes hits que sont Juicy et Big Poppa, Ready to Die est complètement un projet de rap hardcore, avec des thématiques sombres et variées. L'album possède de plus un vrai côté cinématographique et on sent la patte de Puffy derrière Biggie pour diriger le projet et ne pas en faire un simple album de rap hardcore. Car du rap, il y en a. Biggie se livre à l'exercice avec une facilité impressionnante du début à la fin. Si les flows sont impressionnants, l'écriture l'est tout autant avec des storytellings travaillés ou juste des lines piquantes voire brutales. Si Ready to Die excelle moins dans sa direction que son successeur Life After Death, il est bien plus brut et bien moins calculé.
Finalement, une énorme pièce du rap complètement incontournable.