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Red for Fire: An Icelandic Odyssey, Part I par BriceLoddo
Un album de Solefald, c'est un peu comme une boite de chocolats : une fois entamé, on s'en envoie à se faire péter le foie.
Bon en plus on ne sait pas sur quoi on va tomber, et en l'occurrence il s'agit d'une putain de pépite.
Très loin des autres albums des deux Norvégiens, celui-ci puise son inspiration dans les mythes et sagas viking, et se veut un hommage à l'Islande, où le duo s'exila pour composer.
Et c'est une réussite totale tant l'album est à l'image de l'île : glacial et volcanique à la fois.
Glacial, que ce soit dans les riffs acérés, joués à coups de médiator rageurs et nerveux, ou dans certaines compositions éthérées qui ponctuent le tout.
Volcanique dans les explosions de riffs qui surviennent après les calmes volutes de saxophone du titre d'introduction ou dans la chaleur de plomb des morceaux mid-tempo.
Au centre de cette terre aussi hostile que pleine de promesses, Bragi le scalde déchu et banni du monde pour avoir succombé aux charmes d'une reine séductrice, fuyant toujours, au gré des épreuves naturelles et surnaturelles qui surgissent devant lui.
Et pour conter son histoire, le talent sans bornes de Cornélius, tête pensante du groupe, délivrant des textes empreints de tradition nordique, portés par le duo de voix opposées et complémentaires des deux membres, et qui ramènent un millénaire dans le passé sur une terre sauvage sur le point de basculer dans un christianisme réfuté sans équivoque par les auteurs.
Au final, un album à écouter d'une traite pour s'imprégner de sa magie et de la tradition nordique, brièvement ressuscitée par la voix d'un conteur récitant un texte eddique au son des vagues au large de Reykjavik en guise de conclusion. Fermez les yeux, le son fait le reste.
Bon en plus on ne sait pas sur quoi on va tomber, et en l'occurrence il s'agit d'une putain de pépite.
Très loin des autres albums des deux Norvégiens, celui-ci puise son inspiration dans les mythes et sagas viking, et se veut un hommage à l'Islande, où le duo s'exila pour composer.
Et c'est une réussite totale tant l'album est à l'image de l'île : glacial et volcanique à la fois.
Glacial, que ce soit dans les riffs acérés, joués à coups de médiator rageurs et nerveux, ou dans certaines compositions éthérées qui ponctuent le tout.
Volcanique dans les explosions de riffs qui surviennent après les calmes volutes de saxophone du titre d'introduction ou dans la chaleur de plomb des morceaux mid-tempo.
Au centre de cette terre aussi hostile que pleine de promesses, Bragi le scalde déchu et banni du monde pour avoir succombé aux charmes d'une reine séductrice, fuyant toujours, au gré des épreuves naturelles et surnaturelles qui surgissent devant lui.
Et pour conter son histoire, le talent sans bornes de Cornélius, tête pensante du groupe, délivrant des textes empreints de tradition nordique, portés par le duo de voix opposées et complémentaires des deux membres, et qui ramènent un millénaire dans le passé sur une terre sauvage sur le point de basculer dans un christianisme réfuté sans équivoque par les auteurs.
Au final, un album à écouter d'une traite pour s'imprégner de sa magie et de la tradition nordique, brièvement ressuscitée par la voix d'un conteur récitant un texte eddique au son des vagues au large de Reykjavik en guise de conclusion. Fermez les yeux, le son fait le reste.
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Créée
le 28 août 2012
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