Il y’a six mois je ne savais même pas si Requin Chagrin était un mec ou une nana. Le même sentiment quand j’ai écouté pour la première fois Beach House. Peu importe, la diction saccadée du titre Adélaïde me faisait danser. Rose, le deuxième titre mis en ligne, conviait les plus mélancoliques d’entre nous à danser un slow avec leur chéri(e) / leur ex / eux-même. Deux phrases qui se perdaient sous le vacarme de la batterie, et que je chantais à tue-tête dès que je pouvais.
C’est donc sur huit titres (c’est court) que Marion nous embarque dans un univers . RC le titre d’ouverture met les voiles, on a envie de tout quitter. Des mots s’échappent, d’autres restent enfouient sous les instruments : on en chope comme on peut. On pense à Seapony, mais avec un boucan plus prononcé ; une attitude west-coast propulsée dans les 60’s par la voix chaloupée de Marion.
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