Un peu déception
Bon, on va pas se mentir, je suis peut être lassé par ce groupe. J'ai tellement écouté Bloom et In Contacte les deux précédents albums du groupe, que ce Rise Radiant me paraît déjà familier et ce...
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le 8 déc. 2020
Ce cinquième album des Australiens est un joli affinage de l'identité qu'ils se sont forgés au fil du temps, Caligula's Horse affiche désormais une maîtrise quasi totale du metal progressif accrocheur, envoûtant et techniquement de haut niveau. S'ils voulaient faire de cet album une déclaration de leur identité, débarrassée de détours potentiellement superflus et artificiels, alors ils ont réussi. Ce son plus concis et dépouillé à la limite de la pop sur certains morceaux laisse toujours une place à des morceaux coups de poing aux influences groovy toujours présente mais garnies de mélodies accrocheuses, à la limite du tubesque sur certaines chansons. Mention spéciale au chant de Jim Grey qui signe pour moi sa meilleure prestation à ce jour et à la production parfaite qui met en évidence tous les détails de chaque chanson et de chaque instrument. Parfait, ce disque l'est presque trop d'ailleurs, devant cette démonstration on ne peut que constater qu'il n'y a pas non plus de surprise, ni de prise de risque qui aurait pu en faire un chef-d'oeuvre absolu qui aurait fait date dans le monde du metal progressif. Un peu comme si, à l'image de sa pochette, on se retrouvait devant un paysage connu, trop parfait et homogène pour être vraiment dépaysant. Mais ne nous y trompons pas, Rise Radiant est un magnifique album qui frôle la perfection et même si je lui trouve ce côté clichesque qui m'agace, je ne peux me résoudre à le repasser en boucle encore et encore. Un des albums de metal progressif de l'année.
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Créée
le 26 août 2020
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