Après un prodigieux « Rocket to Russia » , j’étais assez sceptique sur la capacité du groupe à se renouveler et pensais même assister à un effritement artistique bien naturel.
Pourtant les Ramones parviennent avec ce « Road to ruin » a pratiquement se hisser à la même hauteur que le précédent opus.
L’album est sans doute légèrement moins homogène que son prédécesseur avec plus de ballades pop dont certaines bien que bien exécutées me paraissent un peu ternes, mais se trouve en contre partie surboosté par quelques uns des tubes les plus fantastiques jamais écrits dans la carrière du groupe.
Loin de constituer une route vers un éventuel déclin, « Road to ruin » termine les années 70 en maintenant fermement le cap vers la mise en orbite programmée de la fusée punk rock la plus impressionnante de l’histoire de la musique.
Critiquecompletesurmonblog