On n’attendait pas une bombe pareille ! Rodríguez-López va droit au but et compose des morceaux courts et efficaces. Épaulé d’un Deantoni Parks toujours au top à la batterie, Omar remet sa guitare sur le devant de la scène, à l’image d’un morceau de clôture jouissif : « Fishtank ». Mais la vraie star de Roman Lips est bel et bien le duo basse/batterie, qui vient cimenter les articulations pop du génie d’El Paso. Rodríguez-López se laisse glisser entre plusieurs genres. Passant de morceaux pop/rock efficaces (« Don’t Fight Back », « An Informal Youth ») aux titres quasiment synthwave (« Still Nobodies »). Les bizarreries habituelle viennent se heurter à une musique plus accrocheuse. Un équilibre qui fonctionne parfaitement et qui fait de Roman Lips l’un des meilleurs albums d’Omar Rodríguez-López depuis le début de sa course haletante aux albums. Roman Lips est d’ailleurs un très bon disque pour commencer à écouter du Rodríguez-López. C’est efficace, beau et intelligent tout en représentant avec précision la singularité de la musique du guitariste chevelu.
La note : Méga cool/20
La cuvée 2017 d'Omar Rodriguez Lopez dans les moindres détails ici : [www.madafaka.fr][1]