L'écoute de cet énième EP de Perturbator veut surtout le coup pour la tuerie éponyme. Non mais écoutez-moi cette basse, slappée comme une bitch, et ce synthé ultra cheap! C'est tellement énorme que le côté ringard d'une telle initiative (remettre au goût du jour l'electro-disco) n'est même pas envisageable. A la place on imagine l'histoire du type sur la pochette (Jimmy sûrement) explosant le crâne de gros mafieux russes en Floride à coup de fusils à pompes, puis, après une petite course poursuite dans sa grosse décapotable rose fluo, laisse la demoiselle qu'il vient de sauver lui rouler un patin catégorie 5.
Dommage que les autres morceaux ne soient pas du même acabit. Sérieux le premier morceau est nul, là par contre c'est trop kitchouille pour moi. Le reste est sympa mais on est loin de la badassitude du morceau que je viens de décrire.
(Pour info: je n'ai jamais joué à Miami Hotline)