La Nouvelle-Zélande n'est pas un pays connu pour son heavy metal de tradition, mais il existe sur cette lointaine île un trio de musiciens amateurs de speed metal à l'ancienne qui a réussi à attirer mon attention dès que j'ai pu entendre leurs premiers cris via les recommandations parfois judicieuses du grand méchant google.Stälker fait dans le speed pas fin, bête et méchant, une sorte d'enfant bâtard issu de l'union éthylique d'un Agent Steel qui aurait forniqué avec le Slayer des débuts, la démarche rappelle celle de groupes récents comme Evil Invaders, Ranger ou encore Vulture. Ca tombe d'ailleurs bien, je suis très friand de ce genre de diablerie et ce premier album est une pépite du genre, je n'ai pas pu résister à l'envi d'écouter cet album en boucle pendant des semaines, ce qui est très rare chez moi. Il faut dire que les 34 minutes de l'album, c'est pile-poil la durée du trajet qui sépare mon domicile à mon bureau et que Shadow Of The Sword est le genre de disque intense et accrocheur qui s'avère être le défouloir parfait pour se vider la tête. La force de ce disque est la qualité des compositions ultra compactes qui sonnent comme des hymnes tant elles sont véloces et efficaces. Je trouve d'ailleurs que la formule du trio est très efficace pour ce genre de musique qui vise plus le défoulement à la limite d'une démarche punk que la démonstration technique. Avec ce premier essai, Stälker a réussi le tour de force de sortir un classique de Speed Metal que je ne peux que chaudement recommander aux amateurs du genre qui savent apprécier comme il se doit des compositions rapides aux riffs tranchants soutenus par un chant hystérique criards à souhaits. À ce titre, le chant n'est certainement pas la force du groupe, mais il contribue grandement à instaurer ce supplément de folie qui fait de Shadow Of The Sword une réussite totale.
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