Slayer va taper très dur dès son 1er album en envoyant 10 missiles rapides, violent et démoniaques. Voilà le représentant du "Big 4" le plus cruel et satanique en abordant sans cesse des thèmes tournant autour du meurtre, de l'occultisme, de la religion ou encore de la guerre.
Malgré une prod qui ne met pas réellement en valeur cet album, Slayer nous balancent un album bien "evil" avec de bons morceaux en général dont 5 ("Evil Has No Boundaries", "The Antichrist", "Black Magic", "Tormentor" et "The Final Command") qui se détachent du lot.
Les riffs sont rapides, Araya chante de manière haineuse avec quelques poussées dans les aiguës, mais de manière sporadique, et Lombardo tabasse déjà sa batterie. Tout cela manque encore un peu de technique mais ils sont dans la fougue de la jeunesse et ne montre déjà aucune pitié.
Mais attention, ceci n'était qu'un coup de semonce et le groupe va encore monter d'un cran en 1985 avec le diabolique "Hell Awaits".