Sixtape !
Aprés un album en 2012, Superbus annonce faire une pause en 2013. Personellement, je n’avais jamais vraiment aimé le groupe jusqu’ici donc ça ne me touchait pas plus que ça. Les revoilà en 2016...
le 9 juin 2016
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Anecdote marrante : je suis tombé sur cet album en furetant par hasard sur Spotify, me demandant s'il y avait du nouveau du côté de chez Ayache. Et... tadam ! Pour du nouveau, c'est du nouveau. Il est sorti le 3 juin, ce "Sixtape".
Superbus, c'est vraiment de la pop pétillante et facile, depuis le tout début. Des mélodies d'une évidence trop évidente parfois, des textes débiles mâtinés d'un anglais très basique (baby love baby touch me baby I'm so free). Tout ça donne l'impression d'un groupe très marketing, qui donne dans le refrain bourrin et la séduction formatée. Passé ce premier aperçu, on se rend compte que Superbus c'est davantage. Il y a de l'énergie derrière la rhubarbe, de l'envie, aussi. On sent que Jennifer et ses copains kiffent ce qu'ils font, qu'ils aiment se mettre du sucre sur les doigts et se gaver de ritournelles. On sent l'odeur du papier et la chaleur d'une guitare qui s'échauffe quand ça cherche des rythmes et des rimes. Au micro, la voix de Jennifer n'a pas changé. C'est d'ailleurs elle qui permet au groupe d'asseoir son immaturité jubilatoire. À chaque fois qu'on retrouve Superbus, on ne se sent pas trompés - ils ne réinventent ni la poudre à gâteau, ni la boîte à musique, mais ils n'essayent pas non plus.
La sauce reprend tout seul, une sauce au chocolat avec des pépites de texte comme on en avait rarement entendues auparavant. Il y a toujours des tournures bébêtes, du franglais agaçant, des jeux de mots douloureux, mais la plume se gorge de subtilité, et ça transparaît.
Les fans seront soulagés de retrouver leur groupe fétiche en pleine forme, vu que "Sunset" ne ressemblait à rien, une sorte d'ombre de l'ombre déjà projetée par un "Lova Lova" moins fruité. Ici, la fille et ses garçons semblent avoir appris de leurs erreurs ; ils proposent un album travaillé, complet, rythmé par cette ambiance hertzienne qui donne une cohérence à l'ensemble. Dommage que certains fragments soient vraiment médiocres et puent le remplissage ; dommage aussi que pour "4 tourments", un tube en puissance, les jeunes gens aient soudainement décidé de ne pas exploiter le refrain outre mesure. Il fait deux timides apparitions. Ca reste une très bonne chanson, tout comme le single initial, "Strong and Beautiful", "Next Summer", "J'ai déjà", "Pour mon père"...
J'espère que "Sixtape" ne passera pas inaperçu, car c'est la surprise vanillée qu'on attendait plus, le retour à l'état brut, pas l'album de la maturité parce que ça on s'en fout, mais l'album de l'authenticité. On y va, on s'éclate, c'est fun depuis longtemps et on continue. Tant pis si ça marche pas, au moins ça remplit l'estomac de barbe à Papa.
Créée
le 7 juin 2016
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