Ce diable de Brian Molko

Un dimanche après-midi pluvieux, pas grand chose à faire hormis un peu de rangement, et voilà que je tombe sur le DVD du concert que Placebo avait donné en 2003 à Bercy devant 10000 personnes. L'occasion était belle pour vaquer à mes occupations tout en écoutant ce concert-live et m'y arrêter pour y rejeter un oeil curieux et attentif.

Placebo, j'étais fan quand j'étais ado. J'aimais particulièrement bien leur musique. Depuis, j'ai grandi et je ne les écoute plus mais quand je retombe sur Special K ou The Bitter End, c'est toujours avec plaisir que je fredonne ces musiques.

Ce concert d'un peu plus d'une heure trente est un peu dégueulasse sur DVD au vu des trop nombreux effets d'images qu'on y retrouve. On saisit que trop peu l'essence de ce concert mais bon, qu'importe c'est surtout pour la voix de Brian Molko qu'on l'écoute.

Egal à lui-même, l'androgyne petit personnage, monopolise quasiment à lui tout seul l'attention sur cette scène. A travers une voix particulière, la connaissance de plusieurs instruments, des mouvements étranges (Protège-moi).

Alors bien sûr, certaines de ces musiques s'oublient assez rapidement mais d'autres (comme celles citées plus hauts) restent mémorables. Placebo était un groupe parfait pour quand on était ado et dont la musique permettait également de s'ouvrir à leurs propres influences.