Quand on lit le titre de l'album, Sounds Of The Universe, on pense à des expérimentations sonores, des sons venant des quatre coins du monde. On s'attend à retrouver aussi bien de la cornemuse que du saxo ou de la guitare. Eh bien, que dalle! Non seulement cet album a une pochette hideuse mais en plus son titre n'a aucun rapport avec le disque. A la place des sons de l'univers on retrouve du rock (bien heavy) et de la pop (bien pop). Ça nous donne des titres souvent lourds, sans imagination, où on retrouve encore cette thématique des relations compliquées entre hommes et femmes propre à Martin Gore mais également à Dave Gahan (ses chansons parlent de séparation et d'envie de retrouver l'amour). Purée, ça commence à tourner en rond tout ça. L'ensemble est très moyen. Sauf deux titres à mon humble avis : la puissante "come back" et surtout l'excellente "wrong", chanson autodépressive s'il en est, meilleur titre de Depeche Mode depuis bien longtemps. Par décence je ne parlerais pas de "peace" qui a quand même cette incroyable particularité d'avoir disparu de leur tournée de 2009-2010 quelques semaines après être devenue le deuxième single de l'album. C'est dire si le groupe croyait en cette chanson...
Sounds Of The Universe c'est 13 titres, 11 de trop. Une collection de chansons qui ressemblent pour la plupart à de vulgaires face B. Une guitare trop présente. Une ambiance lourdingue. Un Martin Gore peu inspiré. Et "wrong" qui apparaît comme un cheveu sur la soupe.
Mais surtout c'est la première fois où j'ai le sentiment que Depeche Mode vient de pondre l'album de trop. Celui qui montre que le groupe n'a plus rien à dire, plus d'envie, plus de génie.