Parce que cette musique épurée venue de Tallinn vient envelopper en douceur les tourments de Malony dans "La Tête haute" et apaise parfois un peu mon âme, qui certains soirs de mauvaise lune, serre les points pour ne pas finir contre les murs, desserre les dents pour ne pas avoir les crocs, évitant d'entrée de rentrer dans le plat. Cette mélodie d'une simplicité comme une larme de fond, comme une quête de l'inaccessible étoile, me disloque les maux, de la tête je vacille, de corps je m'échoue, de ma langue il ne me reste à présent plus que des mots...Des termes qui perdent sans fin tous leurs sens, interdits de compréhensions, je ne sais que parler le cinéma, alors je m'y replonge, seul refuge qui peu me faire monter les marches pour retrouver ma star...Prendre de la hauteur...Et mettre cet hymne qui reflète salutairement de la lumière dans le miroir de mes pensées, pour y développer ce négatif qui reprendrai de la couleur...Au pied de la porte du paradis là où "Cognosco oves meas"...