Chanter des trucs stupides à base de surf et de filles quand on a seize ans, c'est pas brillant, mais disons que c'est au moins compréhensible et excusable. Continuer à chanter ça quand on a la cinquantaine bien tassée, c'est toujours pas brillant, mais c'est surtout pitoyable.
Surtout :
- quand on fait ça sous le nom d'un des plus grands groupes des années 1960 ;
- quand on fait ça sous le lourd manteau d'une production assistée par ordinateur tout bonnement épouvantable qui fait sonner l'album comme la BO officieuse d'Alerte à Malibu (vous vous rappelez David Hasselhoff ?) ;
- quand on compose de nouveaux titres d'une merdicité à planter tous les sanibroyeurs du monde ;
- quand on en profite pour violer des vieux hits par tous les trous (Surfin' n'est peut-être pas la chanson la plus brillante des Boys, mais elle ne méritait certainement pas ce genre de « mise à jour », et je préfère ne même pas parler de l'épouvantable traitement subi par Remember (Walking in the Sand)).
Beurk.