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S’ils sont en passe de devenir un des incontournables de l’année 2008 avec la sortie de leur magnifique premier album éponyme, l’histoire a commencé avec ce "Sun Giant EP" pour les Fleet Foxes. La troupe barbue de Seattle a été repérée par Sub Pop, omnipotent label de « rain city » à qui l’on fait confiance les yeux fermés, souvent pour le meilleur. C’est le cas une fois de plus avec la symphonie pastorale de Fleet Foxes dont on peut apprécier ici les premiers pas. Dès Sun Giant, titre d’ouverture interprété a cappella façon « Beach Boys au couvent », c’est un voyage dans les années 60/70, influences majeures du combo, qui s’impose à nos oreilles. Il ne manque que les bruits de craquements des anciens vinyles pour se voir en train de réécouter les 33T chapardés à nos parents.Le rythme augmente avec le folk aux accents orientaux de Drops in The River. La voix reverbérée de Robin Pecknold d’abord seule en piste se voit petit à petit rejointe par le reste de la troupe dans un formidable crescendo psyché-folk. English House emprunte peu ou prou le même sillon, une sorte de folk-rock moyen-ageux joué par des bardes hirsutes, échappés tout droit du tableau qui orne la couverture de cet EP. Mykonos n’est pas le dernier titre de "Sun Giant" mais bel et bien son bouquet final avant l’introspectif Innocent Son. Robin Pecknold y chante tel un Neil Young rajeunit tandis que ses acolytes se partagent les rôles de Crosby, Stills et Nash. Avec leurs mélodies joliment troussées et leurs barbes fleuries, les Fleet Foxes sont d’ores et déjà une des révélations de l’année. Leur premier album éponyme, sorti en juin aux Etats-Unis et qui sera dans les bacs fin août en France, devrait convaincre les derniers sceptiques,si jamais il en restait encore. (indiepoprock)

bisca
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le 27 mars 2022

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