Up et superbe.

Un album très solide après la demi déception Electric. Plus de titres, plus court, encore une fois le contrepied est (presque) total. Leur son inimitable, semble s'être encore amélioré (enfin si ont peut dire ça comme ça), et est devenu encore plus précis, et massif. Certains titres font partie des meilleurs morceaux electro qu'il est possible d'écouter, notamment Say it to me, Burn, magistraux. La production comme d'habitude est unique, il faut un bon casque pour découvrir les multiples niveaux de la musique et la complexité inouie de certaines compositions. Les mélodies font mouche le plus souvent. On est loin de Fundamental ou de Yes, cet album est encore un tout autre univers. Le seul reproche est le placement de certains titres dans la tracklist (que fait Pazzo en plein milieu de l'album ? Inner Sanctum, pourtant un fan favorite, est trop lent à démarrer, et stop un peu la frénésie lancée par Hapiness, le premier titre). Sad robot world fait office de ballade et à ce titre il a sa place sur l'album, avec sa signature sonore, même mal placé. Il permet aussi avec The dictator decides, de nuancer le coté plutôt rapide de l'album, un grand écart dont les fans sont friands et qui en fait un élément de la renomée des psb. Le dernier titre est une mid tempo mais le son n'en est pas moins puissant. Le killer track est Burn, mais personnellement, la plus grande réussite est Say it to me, qui renvoie aux oubliettes nimporte quelle chansonnette electro estival avec filles en bikini sur la plage. Une tuerie sonore qui devrait sortir en single bientôt ! Il ne faut pas oublier Twenty something, avec ses lyrics, et son style technobrega / raggaeton, et le retour des pet shop boys dans l'art de la vidéo, qu'ils maitrisent comme personne.