The Beatles par CaféCrime

Mes abonnés en conviendront, je fais très très peu de critiques et quand j'en fais, elles sont nazes. Mais là, je vais m'arracher. Et en plus, pour l'ouverture de la partie musique, fallait bien que je fasse quelque chose!

Il faut d'abord savoir que si mon taux d'objectivité est très bas, c'est parce que ces chansons me rappellent toutes plus ou moins quelque chose, qu'elles ont toutes marqué un moment de ma -très courte- vie.
La première fois que j'écoutais une chanson de cet album... Je devais être dans le ventre de ma mère, certainement.
Mais l'album entier, j'avais peut être un peu plus de 4 ans, dans le grand fauteuil en cuir, et le gros casque sur ma petite tête. Et j'ai écouté. J'ai reconnu toutes les chansons que mon père jouait à la guitare sèche ou électrique, seul, ou accompagné, avec ma mère ou lors de mariages.
Depuis ce moment, Paul, George, John et Ringo courraient derrière moi où que j'aille. Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'en CM2, alors que je présentais "Happiness is a warm gun" à ma classe, mes potes se moquèrent de moi. (Mais je m'en fous, maintenant, ils écoutent tous!)

Ce qui me frappe en premier dans cet album, c'est que même si certaines chansons me plaisent moins, il est d'une grande diversité. On peut aller de Helter Skelter à Mother Nature's Son en passant par Good Night (qui est totalement Disneyesque!). Je connais quelques personnes (certes, d'âges différents) qui ont écouté l'album blanc en entier et tous aiment au moins une chanson de l'album, même si évidemment d'une personne à l'autre la(les) chanson(s) change(nt). (Les goûts et les couleurs.) Enfin, trêve de parenthèses.
D'autre part, il suffit d'écouter pour comprendre qu'ils connaissaient leurs instruments, les bougres. On est également surpris de simplicité -d'ailleurs simplicité parfois trompeuse-, simplicité qui n'est pas synonyme de nullité, indeed! Mais je m'égare et je répète le mot simplicité 3 fois dans la même phrase, il suffit, pouf, pouf.

Tout ça pour dire que, même si tout le monde n'aime pas, c'est un album exceptionnellement exceptionnel, qui déchire grave, qui envoie du pâté, du steak, du bois, qu'il FAUT avoir écouté.
Même si on n'aime pas.
Pouf, pouf.