Horace Tapscott – The Dark Tree Volume 2 (1991)
Tout le monde le sait à Landerneau, qu’Horace il est costaud
Jusqu’à Pancran, Plouédern ou au P’tit St.Eloi ça se sait, et ça se dit que Tapscott, il a la foi
A Saint Pabu, Saint Renan ou Brest, Tout le monde le reconnait : c’est lui « The Best »
Jusqu’à Morlaix, Quimper ou Concarneau, les jazzeux le savent, et se le disent
De Lorient à Rennes et jusqu’à St Malo de bouche à oreille, et de bar en bar
Rue de la Soif, rue des Larmes ou rue de la Mer, ça titube et ça circule
Jusqu’à Caen, Laval ou Nantes, la nouvelle a bien roulé
A Rouen, Le Mans ou à Angers, de l’arbre noir on a causé
Pas celui de Nino, oh no !
De Paris, Lille jusqu’à Bordeaux, ce bruit venu de Landerneau
A diffusé, s’est éparpillé, jusque dans le monde entier
A Londres, Madrid et Port-de-Bouc, du « Dark Tree » on a parlé
Les bataves, les teutons et les suèves l’ont écouté
Bien après que les Ostrogoths, Wisigoths et autres Goths soient passés
Un peu partout sur la terre ça s’est ébruité, « The Dark Tree », Oh ! Oui !
A Lima, au Cap et à Jakarta (caisse dans l’garage), ça s’est aussi su, c’est sûr
Au nord, au sud et là-bas, il se raconte qu’il se peut…
Oui, ce bruit vient de Landerneau, pas loin du bord de l’eau
… que cet album soit le meilleur…
Jusqu’à Vénus, Mercure et Lassay-Les-Châteaux ça se raconte que
De son œuvre, à Horace, ce soit le point culminant, le sommet, son chef d’œuvre
Mais ça, personne, ni César, Rosalie ou Brigitte, n’est obligé de le croire…
Non, non, ce sont juste des bruits venus de tout là-haut, de Landerneau…