Je l'avoue, j'étais assez sceptique au départ suite aux titres dévoilés en amont (surtout après l'excellent We Are Not Your Kind).
Mais dès la première écoute, mes légéres craintes ont volé en éclat.
J'ai assimilé les titres déjà connus et ils sont bien incorporés à l'ensemble.
Une entrée en matière qui va diviser.
J'adore pour ma part le premier titre "Adderall", une vraie prise de risque que j'apprécie, pour débuter en beauté ce nouvel album.
Il y a d'ailleurs pas mal d'expérimentations tout du long (la limite progressive "Medicine for the Dead").
Toutefois, l'équilibre est subtilement dosé avec tous les passages bien brutaux, dont ils ont toujours le secret, comme sur "H377" (Corey Taylor est une fois de plus fort impressionnant).
Et les passages en voix claire ne dégoulinent pas façon guimauve.
Le tout s'écoute d'une traite sans que le sentiment de lassitude vienne empiéter le plaisir auditif.
Et pour conclure, la bien nommée "Finale" qu'un Stone Sour n'aurait pas renié (de toute façon, vu que le groupe est en stand by...) avec des chœurs savamment distillés, achève de me convaincre dans l'idée qu'on tient là une œuvre puissante et qui va marquer durablement.
J'ai d'ailleurs ensuite relancé deux fois à la suite cette nouvelle offrande, un signe qui ne trompe pas.
Et c'est confirmé, je suis acquis à la cause de The End, So Far.