Quasimoto, mon rappeur, cet anti-héros

Il y a des mecs comme ça qui sont là, juste pour changer les codes… Des mecs (ou des nanas, peu importe) qui sont clairement catalogués dans un genre, qui sont même influents dans ce genre, mais dont la principale occupation reste de bousculer en permanence les conventions propres à ce genre… A ce moment-là, tout le monde pense à ses héros…
Pour ma part, dans la catégorie hip-hop, mon héros est un petit personnage dont le blaze est Quasimoto. Ce n’’est pas le «meilleur» loin de là, mais il a une qualité : celle de faire ce qu’il veut quand il veut et comme il veut, et ce, quel que soit le sens du vent. Et comme dit la chanson, « c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup ! ».
Mes copains rappent avec des grosses voix bien viriles ? Moi, mon créneau c’est de chanter avec une voix de puceau de cartoon gonflée à l’hélium (la voix, hein, pas le puceau, on est bien d’accord)… Ouais, c’est mon trip…
Mes copains travaillent sur le son de l’année, autrement dit sur la plus R’N’Biesque façon d’enchainer 3 minutes de couplets–refrains ? Moi, mon créneau c’est de proposer un son qui masse la nuque en mélant langoureusement des sons à l’ancienne avec un hip-hop complètement fumant… (mot tout a fait de circonstance quand on connait la consommation du mec en question)
Bref. Jay-zécute mon art et bien m’en prend…