Ghosts of Marillion
Trente ans après les faits, la catastrophe de Chernobyl continue de marquer les esprits et les musiciens, puisqu’après The Taste of Wormwood de Philippe Luttun, c’est Steve Rothery qui propose un...
le 14 juil. 2015
Trente ans après les faits, la catastrophe de Chernobyl continue de marquer les esprits et les musiciens, puisqu’après The Taste of Wormwood de Philippe Luttun, c’est Steve Rothery qui propose un album sur ce thème, The Ghosts of Prypiat. Oui, ce Steve Rothery: le guitariste de Marillion. Et oui, c’est son premier album solo, curieusement.
Et, pour un premier album, il ne manque pas de charmes, même s’il affiche un son très Marillion: un rock progressif instrumental, tendance néo-prog globalement très classique, même s’il comporte quelques touches surprenantes, comme de l’électro. Du coup, le défaut est qu’on est assez peu dans l’ambiance « Chernobyl ».
The Ghosts of Prypiat compte sept pistes et, avec des durées entre cinq minutes et demie et douze minutes, on est clairement dans un registre de rock progressif. Steve Rothery développe avec brio ses atmosphères planantes et lumineuses, à la Brave ou Afraid of Sunlight, au long des morceaux de l’album.
Steve Rothery est un de ces guitaristes qui a un son reconnaissable entre tous; quand je parle de « son très Marillion », il faudrait plutôt dire que Marillion a un son très Steve Rothery. Si c’était nécessaire, cet album prouve sans nul doute l’impact du guitariste sur son groupe.
The Ghosts of Prypiat a une qualité indéniable: c’est un album homogène, limpide; il coule de source. Ses morceaux s’enchaînent sans temps mort; impossible de dire que l’un est plus faible que l’autre. Rien que de la belle mélodie, peut-être pas très imaginative, mais interprétée avec talent et servie dans un écrin parfait.
Si vous êtes un fan de Marillion, vous ne pouvez pas rater cet album – cela dit, si vous êtes vraiment fan de Marillion, vous l’avez déjà depuis le jour de sa sortie. Pour les autres, les amateurs de rock progressif instrumental peuvent se jeter dessus avec délices et les autres peuvent se convaincre que c’est un album exceptionnel en l’écoutant sur Bandcamp.
Le bonheur, c’est simple comme un téléchargement en FLAC.
Créée
le 14 juil. 2015
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