Orfèvre depuis vingt ans en groupe, en duo (Simian/Simian Mobile Disco) ou en gourou de studio pour autre (Arctic Monkeys et un peu toute la musique UK), le vénérable James Ford s'offre enfin un temps solo.
Le fameux exercice du disque de producteur, délicat essai tant il est un autre sport, aussi talentueux soit-on derrière les consoles.
Et The Hum ne déroge pas à cette fameuse règle, avec ce même constat implacable: c'est bien ficelé, évidemment, mais ça manque cruellement de corps, d'un interprète dont c'est le réel métier. On ne retient donc pas grand chose de ce projet, on reconnaît bien sûr la patte mais on le traverse un peu anecdotiquement.