Premier chef d'œuvre du Generator, loin de la machine Aérosole grise ce disque enregistré à la fin 69 et sorti en première moitié de 1970 contient toute la puissance de VDGG première mouture: la rage, la douceur, la folie, la confession et l'hymne ultime : Refugees.
Tony Straton Smith grand patron de Charisma, et sans lequel Genesis et VDGG n'eurent jamais existé, lorsqu'il assistait à un concert de VDGG et qu'on lui demandait s'il avait aimé le concert avait 2 réponses: “ce fut un concert parfait vous avez joué Refugees, ce fut un très bon concert mais vous n'avez pas joué Refugees” Cela dit tout.
Sur son radeau solitaire VDGG entre ici dans la légende , il enverra la main à tous mais peu le suivront. Il n'y a rien de facile sur les océans du groupe, pas de solo de guitare électrique ou de drums, pas d'orgues jetés par terre ou de capes de Las Vegas, pas de théâtre non plus. Hammill étant le seul acteur sans masques et costumes devant un groupe sans compromis qui assassine tout ce qui pourrait être racoleur dans le Titanic du prog. Mais cela reste dommage, que si peu ait embarqué car le voyage , même en radeau, est l'un des plus beaux de toute l'aventure progressive du début des années 70!
Qui sait si nous avions été des millions si le radeau n'aurait pas coulé ??