Voilà que j'aborde la discographie de Cédric Im Brooks et ce n'est pas si facile car je n'ai pas encore tout compris. Brièvement, il existe deux recueil en CD, ce double album et un simple qui se décrit le plus simplement du monde par son titre From Mento To Reggae, to Third World Music dans lequel il retrace toutes les musiques jamaïcaine, jusqu'à la naissance du reggae.
The Light of Saba se positionne, pour l'époque, dans une musique quasiment d'avant garde par rapport à tout se qui se fait pendant ces années 73-74 sur l'ile. Tous ces styles font partie intégrante de la personnalité de ce musicien hors pair. Il vit une première élévation spirituelle adolescent auprès de soeur Mary Ignatus Davies en fréquentant l'Alpha Boys School où il rencontrera tous ceux qui formeront les Skatalites, le band qui dessinera le son jamaïcain durant les années 60.
A la différence de tous ces gaillards, non seulement il spécialise son jeu de saxophone en direction du jazz,mais, lors de l'indépendance, prend la direction de la campagne, au VERT. C'est ici qu'il vivra sa deuxième expérience extra sensorielle en fréquentant des communautés nyaghinbi, qu'il s'initiera bien avant plein de monde au rastafarisme et rencontrera Count Ossie avec lequel il enregistrera la merveille des merveilles.
C'est fort de toutes ces influences, qu'il va intégrer son bagage au courant naissant et enregistrer cette musique du tiers monde, certes confidentielle à l'international, mais sans conteste super influente sur l'ile. A savoir que ce recueil compile deux albums dont je ne suis pas complètement sûr des noms. The Light of Saba et The Magical light of Saba et deux titres du recueil cité ci dessus mais on s'en fout puisque cette compile vaut tous les spliffs du monde