The Man Who Sold the World par -Wave-
Après un album folk passé quelque peu inaperçu, Bowie embauche un guitariste de génie, Mick Ronson, et s'envole vers des horizons hard rock d'une efficacité redoutable. Inspiré de groupes tels que Led Zeppelin ou Black Sabbath dont la popularité ne cesse de monter en flèche cette année là, il signera une œuvre de qualité (ma favorite après Ziggy Stardust) à la fois musicalement mais également d'un point de vue culturel. En effet, c'est avec cet album que la future star du glam commence à jouer de son ambiguïté sexuelle, comme en témoigne cette pochette culte et choquante pour l'époque. Les paroles ne sont pas en reste, tantôt volontairement provocantes (His tongue swollen with devil's love/ The snake and I, a venom high/ I said "Do it again, do it again"), tantôt défendant une cause personnelle (And I'd rather play here/ With all the madmen/ For I'm quite content they're all as sane as me), celles-ci sont d'une grande richesse. Un album qui, plus que d'être simplement écouté, mérite d'être étudié avec soin.