Symbole du rock minimaliste ou comment réduire les instruments à l'essentiel du jazz

Cette BO est plus complexe qu'elle n' y parait et j'ai mis du temps à l'apprivoiser. Les chansons peuvent être sauvages" Anarchy in USA" du génial Tito Larriva (merci encore aux Sex Pistols d'avoir existé!), classe "The ground Beneath Her Feet " de U2 dont les paroles sont l'oeuvre de Salman Rushdie, Cyber punk "Stateless", Blues " Dancin'Shoes", jazz "Amsterdam Blues", Glam "Satellite of love" grâce au timbre rauque de Milla Jovovich, l'instrumental Floydien U2esque "Satellite of love (reprise) " (merci également à Lou Reed au passage et au Velvet Underground)".

Pour une fois qu'un album de BO nous sert une patine rock ( même si Satellite of Love est reprise 3 fois!) , on ne va pas bouder notre plaisir... Même si il y a quelques reprises et une chanson de U2 datant de l'album zooropa "First time", c'est très plaisant à écouter car tout ceci confère à l'ensemble une ambiance iréelle ouverte à la réverie aventureuse avant un matin qui déchante et le retour sur terre des plus tragiques illustrant par la même le film de Wim Wenders!

Cet album est bien plus intéressant et aventureux que "All That You Can't Leave Behind" que U2 sortira la même année...C'est beaucoup plus original même si il a déjà ce côté soporifique prégnant qui pour le coup, à toute sa place ici , on sent que Bono prend une part prépondérante à ce projet auquel il croit beaucoup (avant les albums suivants dans lesquels à mon avis il s'investira de façon plus décousu).