Borland se lâche ! Et on aime ça !
Avec Cruel Melody, Borland avait su trompé son monde en livrant un album Rock industriel dans la lignée d'un Nine Inch Nails (épaulé d'ailleurs à la batterie par Josh Freese et Josh Eustis pour le bidouillage sonore, deux compères de Reznor). Une grosse production, une voix presque sexy, du bon riff comme à son habitude et des ambiances plus planantes réussies.
Avec cet album au titre incroyablement long, le gaillard prend tout le monde à contrepied et décide de produire un disque plus instinctif, au son presque cradingue. L'atmosphère n'est plus la même. Le chant est parfois à la limite de la fausseté. J'avais tellement apprécié le premier que cette galette m'a perturbé et déçu.
Et puis j'ai compris, Wes Borland a décidé de se lâcher, de ne pas réfléchir et de sortir ce qu'il avait dans les tripes ! Plus sauvage, plus racé, plus de personnalité finalement dans ce disque. Son line up complètement remanié et stabilisé on sent que c'est un album où chacun doit prendre un sacré panard sur scène. Les pistes les plus énervées sont une véritable locomotive, ça sent la sueur, ça sent la transe !
Les premières écoutes ne sont pas forcément évidentes, les suivantes sont démentes.