a l'arrache
Cet album nous prend à l'arrache, il vient nous chercher, au depart, on est circonspect puis peu à peu il nous amené vers lui, une voix complémentent liée aux grattes et c'est peut être l'inverse...
Par
le 4 juil. 2020
Dans un texte manuscrit inséré dans le livret de ce disque, PJ Harvey prend soin de lever toute équivoque : plus qu'une simple compilation, ce recueil de chansons enregistrées pour la BBC est d'abord un hommage au regretté John Peel, brillant passeur dont elle aura été l'une des plus flamboyantes égéries. Entre cet homme soucieux d'apporter ses lumières au plus grand nombre et cette femme ô combien électrisante, le courant ne pouvait que passer. Mais s'ils trahissent l'intense complicité qui unissait ces deux tempéraments de choc, les douze titres de ce disque racontent aussi la métamorphose d'une musicienne qui, en treize ans, est passée d'une expression pure et brute à une recherche formelle de plus en plus poussée. Dans les sessions franchement renversantes de 1991 et 1993, qui contiennent notamment des interprétations furieuses de Victory, Sheela-Na-Gig ou Water, l'Anglaise ressemble à ces mannequins écorchés qu'on exhibe dans les cours de biologie : elle y expose ses nerfs à vif, ses muscles tendus et ses artères bouillantes, et ce strip-tease pour le moins extrême est déjà d'une folle sensualité. Par la suite, en prenant chair et en s'habillant d'étoffes sonores plus colorées, elle se transformera en véritable chanteuse fatale, sans perdre pour autant de son envoûtante animalité. Tout sauf anecdotique, ce disque montre bien comment PJ Harvey, à la faveur de cette petite révolution intime, a tout simplement redéfini l'esthétique rock.(Inrocks)
Créée
le 28 mars 2022
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