Et ça continue...

Bon, mon amour pour les deux albums précédents de Ludacris n'est pas une surprise (j'avais parlé en bien de Word of Mouf et Chicken-n-Beer précédemment) mais j'évoquais déjà des similarités entre ces deux projets. Qu'en est-t-il de The Red Light District?

Et bien là tu m'embêtes un peu Luda. Le rappeur semble étirer la formule trouvée sur Word of Mouf et l'applique une fois de plus. On a bien l'intro magnifique (ici presque une double intro avec Intro et Number One Spot), le tube (si possible produit par Timbo) avec Get Back (qui évoque Rollout), les interludes humoristiques, le morceau pour les players (ici plutôt les pimps avec l'excellent Pimpin' All Over the World qui évoque bien sûr Area Codes) ou encore le morceau larmoyant sur comment la vie est dure avec Hopeless (qui évoque Cold Outside). En clair, pour parler de cet album, comme le précédent, il se compare inévitablement à Word of Mouf. Alors oui, The Red Light District est un très bon album, mais trop proche de Word of Mouf ou de Chicken-n-Beer, sauf qu'il n'est pas à leur hauteur. Malgré tout on retrouve tout le fun d'un projet de Luda. C'est super facile à écouter, divertissant, les feats sont de très bons goûts et le rappeur est toujours en forme, mais on sent juste qu'il a construit ce projet parallèlement aux deux autres et il est perdant à la comparaison.

Finalement, si je devais juger The Red Light District indépendamment de la discographie, je dirais que c'est excellent, mais je dirai ici que c'est juste très bon.