Minimaliste, atmosphérique, langoureuse, la composition musicale de The Rider proposée par Nathan Halpern peint à merveille le crépuscule de l’âge du cow-boy et ne ponctue le long-métrage qu’à de rares occasions, toujours de l’ordre de l’échappée, du mouvement malgré le handicap. Le thème principal est gorgé d’une lumière contenue, presque étouffée, à la mélancolie poignante : en parfaite adéquation avec les tourments intérieurs du protagoniste principal, il fait vibrer le cœur – lui intact – de tout un savoir-faire sur le point de disparaître. Bouleversant.