The Sinister Urge par dooney
The Sinister Urge, où le mélange entre le metal industriel et le rock'n roll devient possible. En plus d'être un album très lié à l'affectif en ce qui me concerne (deuxième album acheté en version physique en étant assez jeune), il s'agit d'un excellent deuxième album pour Rob Zombie qui envoie la purée comme je le disais en mélangeant le coté indus qui a fait la renommée du Hellbilly Deluxe avec des sonorités affirmées rock'n roll pur jus. Le mélange est délectable.
Aucun morceau ne semble à coté de la plaque, et cette ambiance Horreur type Série Z est toujours présente et associée avec brio à la nouvelle couleur des compos. On reste donc dans un rock'n roll indus pour les deux premiers tiers de l'album, avant de plonger dans une intermission des plus angoissantes (Transylvanian Transmissions, Part 1) pour céder l'album vers une fin nettement plus théâtrale avec Bring Her Down (to Crippletown) pour finalement enchainer avec le très industriel Scum of the Earth avant de se finir sur le malsain titre de clôture House of 1000 Corpses.
Il faudra attendre 2013 et son Venomous Rat Regeneration Vendor pour qu'enfin Rob signe un album digne de succéder à The Sinister Urge. Ce dernier est donc un album diablement rock'n roll dans la continuité de ses débuts avec la grandiloquence horrifique qui le caractérise. Un must have !