Miles and miles of squares
Ces mecs existent depuis 1996, donc. Et moi, en cette année là, et environ jusqu'à ce que je me décide à regarder, il y a six mois, le film dont tout le monde me rabachait les oreilles et que je tombe sur Dry The Rain, j'écoutais de la merde.
Dry the rain, putain, ce titre est ultime, déjà, la mélodie donne envie de faire l'amour, ensuite, tu as envie de te mettre de la crème sur les pieds pour qu'ils soient doux et que tu puisse, disons marcher sur ton partenaire pour lui faire un massage thaï. Et puis viennent les paroles tu te dis mais enfin this is the definition of my life, tout est la définition de ma vie et tu entres dans une transe philosophique sans fin et tu te dis ho mon dieu, mais telle est la vérité. Après y'a un mec qui te chuchote I will be your guide, I need love et tu es terrassé, forcément, toi aussi tu as besoin d'amour.
Et TOUT l'album est comme ça, un album entier de chansons de pub produits laitiers des sensations pures des années 90, c'est de la nostalgie en barre, enfin, plutôt la nostalgie d'une époque que tu aurais du vivre autrement mais que tu as passé complètement à côté de tes pompes, à écouter la mauvaise musique, à voir les mauvais films, à fréquenter les mauvais gens.