Coup de maître...
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le 9 juin 2016
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Grosse présence des synthés, sonorités façon jeux vidéos de consoles 16 bits, références cinématographiques multiples, électro basique mais efficace.
Malgré son style bien particulier, la Synthwave peut régaler du nostalgique jusqu’au metalleux, en passant par le cyberpunk et le gros geek de base. Le frenchy, Perturbator, compte parmi ses grosses pointures, en abordant un côté plus sombre du mouvement, le « Darksynth ».
« The Uncanny Valley », 4eme LP de ce parisien, fan de musiques synth et ayant été auparavant guitariste dans divers groupes de black metal, est un petit bijou, au même titre que
« Dangerous days » (son 3ème album, sorti juste avant, en 2014).
On ouvre le bal avec « Neo Tokyo », morceau hommage au chef d’oeuvre animé, « Akira », du maître manga, Katsuhiro Otomo.
Avec des titres comme « Weapons and childrens », "Disco Inferno", "She moves like a Knife" et "The Uncanny Valley", athmosphériques, mélanges sophistiqués entre malaise futuriste et envolées harmoniques touchées par la grâce, Perturbator nous démontre toute l'étendue de son talent de compositeur.
L'album, même s'il comporte son lot de morceaux Ambient, plus lents, avec "Femme fatale", "Venger", "Sentient" et "Souls at Zero", est dans son ensemble, hyper pêchu.
Rythmiques robotiques, hypnotiques sur lesquelles viennent se greffer des nappes au clavier somptueuses, désespérées. L'esprit du T-1000 roulant à toute berzingue dans l'Interceptor sur les routes d'un Miami aux palmiers enflammés, se fait ressentir avec "Death Squad" et "Diabolus Ex Machina".
Avec "Cult of 2112", il nous assène un joyau de puissance sombre et brutale.
Sur les 13 tracks de "The Uncanny Valley", pas grand chose à jeter.
Le style ne sera peut-être pas du goût de tout le monde, il est vrai, mais dans le monde de la zik électro, Perturbator a su s'imposer et se faire un nom.
Les qualités de l'album sont multiples, de la compo à la maîtrises des ambiances. Perturbator est régulièrement invité à l'affiche de certains festivals Metal, pour dire que la passerelle entre ces deux univers, dont certains pourraient douter, existe bel et bien.
Bel album; sombre et puissant.
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Créée
le 23 sept. 2019
Critique lue 108 fois
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