Third par Kamila-Alice Volsteadt
Third demeure le meilleur album de Soft Machine. Immensément novateur pour l'époque, et royalement fou. C'est une avant-garde qui n'a rien à envier à la musique expérimentale des années 90. Ce sont un peu les ancêtres de la noise tant connue pour avoir dépasser les limites, et cet album le prouve bien, profondément art rock, il entame avec Facelift des chemins sinueux et tortueux. Une douce brutalité au doux fumet de drogues psychédéliques.
J'avais 13 ans lorsque je l'ai découvert et mon amour pour ce disque est toujours aussi puissant mais surtout ce fut une sublime introduction pour apprécier la musique dans les milieux alternatifs. Cette dissonance que ma mére ne supportait pas m'emmenait loin, trés loin, cet album excitait mon imaginaire. Je voyais danser sur un lac noir des canards radioactifs pris de délires violents. Des chats errer dans des vapeurs de plastique brûlé. Des serpents aveugles entamant une parade pour introduire une danse de toutes ces bêtes merveilleusement dégénérées.
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