Du bon, du moins bon et jamais de l'excellent. Et au fond, la peur que ce fuzz dégueulasse devienne davantage un cache-misère qu'une marque de fabrique. Electric Wizard nous démontre l'air de rien qu'il est capable de nous resservir un clone de "Black Masses" quatre ans après ce dernier, avec peut-être un côté fuzzy plus prononcé. Mais sinon, c'est presque la même chose : mêmes riffs, même ambiance, et même Jus Osborn qui se contente de chanter alors que tout le monde a envie de l'entendre hurler ses tripes.
Ouais je sais, c'est Electric Wizard, je leur demanderai jamais de révolutionner le style. La vérité, c'est que je suis de mauvaise foi et que ça fait trop longtemps que j'attends un Dopethrone 2.0. Et faites pas semblant, vous attendez exactement la même chose à chaque album.
En bref : un album convenable, mais dur à écouter quand on sait de quoi ce putain de groupe est vraiment capable.