Je me suis beaucoup posé de questions en entamant cette chronique, car j'ai accroché à la 1ère écoute et je savais que je la ferais. Mais devant l'insuccès populaire et les critiques de ses premiers fans, j'ai cherché à savoir pourquoi. RAPPER BIG POOH est en forme et même incisif au micro alors qu'on l'attendait moins tranchant en terme de flow avec les années. Petit retour en arrière car il se trouve que c'est le thème du projet où il rend une sorte d'autobiographie de sa jeunesse, de ses peurs et questionnement de cette époque. BIG POOH est le membre du groupe phare des années 2000 de Caroline du Nord, j'ai noté LITTLE BROTHER qu'il formé avec Phonte et le producteur 9th Wonder. Il se montre vulnérable dans ce cours album et évoque aussi sa jeunesse ou les difficultés qui ont accompagnés son début de carrière. C'est aussi un album où il retrouve son ex-compère Phonte à la co-production exécutive, qui l'a encouragé à se livrer.A la production on retrouve entre autres, N.R.U.G.S, Westtopher ou encore The Mercenaries... BIG POOH semble s'être trouvé, mais c'est pas une grand révolution non plus et c'est peut-être là que les critiques se justifient. On a l'emballage d'une oeuvre mais dedans pour certains ça manque un peu de risque et de saveur. Perso, je vois plus ça comme quelque chose de cohérent avec une vraie démarche artistique de la cover (réalisée par Joe Scudda) à l'ordre des tracks. On peut aussi reprocher le format cours où apparaissent 4 feat et demie (si on compte l'intervention de J Smash à la fin de Dreaming In Color qui ouvre l'album sur 10 titres. RAPPER BIG POOH reste un lyricist hors-pair et ce projet demande qu'on y prête une oreille attentive.
Stream à fond 🔥 : Changing Again - Thoughts & Prayers - What Else
Stream 👍 : God's Grace - 1 Day in NY - LS400 - Broken Dreams - Mother's Day
Si tu as du réseau 😉 : Dreaming In Color - In Surround Sound