Les Moissons du ciel
Une ambiance grise et soviétique, une atmosphère de désolation, la bande son glaciale d'un film d'anticipation des années 70 : welcome to Soleil Vert 2013 : the soundtrack. Ou dans Threads : The...
Par
le 9 juin 2013
23 j'aime
7
BoC nous emporte toujours dans un voyage explorant des sentiments, que ce soit la nostalgie (Avec MHTRTC), le malaise (avec Geogaddi), le calme (avec TCH). Ici, on explore le sentiment de "dread", traduit par crainte, effroi ou terreur, mais ça n'englobe pas le sentiment global d'une impression que quelque chose de terrible s'abattra bientôt sur nous comme le terme anglais possède.
Pour ceux qui on vu le film Stalker (1979) d'Andrei Tarkovsky, on est exactement dans ce sentiment d'oppression constante. En écoutant l'album, je n'ai pu m'empêcher de reconnecter avec ce sentiment. C'est d'ailleurs un film que je recommande à tous.
Une musique peut être géniale, bien construite et innovante, mais souvent ces dernières sont sèches, sans lien direct avec les sentiments, ici on n'a qu'à penser qu'à l'oeuvre de Richard D James. Sans rien n'enlever à RDJ, BoC réussit à faire ce que peu de compositeurs font, lier la musique pure à une émotion. À mon sens, cet album, qualitativement différent des autres (ils le sont tous en fait) réussit encore une fois ce tour de force de nous faire faire un voyage intérieur au centre de ces sentiments qu'on ne visite jamais.
Créée
le 6 mai 2018
Critique lue 195 fois
D'autres avis sur Tomorrow's Harvest
Une ambiance grise et soviétique, une atmosphère de désolation, la bande son glaciale d'un film d'anticipation des années 70 : welcome to Soleil Vert 2013 : the soundtrack. Ou dans Threads : The...
Par
le 9 juin 2013
23 j'aime
7
Après une dizaine d'écoutes, dans le salon, dans la rue, au casque, à fond les ballons, il faut bien s'avouer la vérité. Ce dernier Boards of Canada est une merde. Aucune âme ne se dégage de cette...
Par
le 19 août 2013
14 j'aime
2
Après une écoute attentive pendant plusieurs jours, une affirmation est sûre: Boards of Canada a réussi à dépasser d'un cheveu, le chef d'oeuvre que je croyais indépassable, "Music as the Right to...
Par
le 8 juin 2013
8 j'aime
1
Du même critique
Quand on compte, dix mille matins, ça équivaut à 27 ans et c'est exactement ce que saisit cet album. C'est un album qui décrit avec un réalisme désarmant et un lyrisme à la Richard Desjardins (ancré...
le 6 mai 2018