http://daskuma.com/torres-torres-review-chronique/
J’en avais marre des guitares, et depuis quelques temps, mes oreilles sont dévouées au post dubstep à la XX, où les cordes de guitares sont parcimonieusement pincées jamais plus qu’une à une, et autre SBTRKT ou même si les percussions sont jouées aux baguettes, c’est sur des pads et on est très loin du son chaleureux d’une caisse claire ou d’un charley.
Et voilà qu’un soir, un peu mélancolique, je tombe sur le bandcamp de la jeune Mackenzie Scott. Originaire de Macon (Georgia) elle vit depuis quelques années à Nashville où elle a enregistré ce premier album sous le nom de Torres. Ainsi c’est presque malgré moi que je me suis retrouvé à banger ma tête sur le son de sa Gibson et d’une bonne vieille batterie. J’en suis même arrivé à sortir mes CDs des années nonante; les Pixies, tout ça.
Ok, donc voici la seule review de Torres de tous les internets qui cite The XX, SBTRKT et The Pixies… Pour ne pas trop brouiller les pistes je vais sans plus attendre citer PJ Harvey, Shannon Wright et Cat Power. Et en espionnant un peu la jolie Mackenzie sur son tumblr ou son facebook on peut citer The National et St Vincent parmi ses influences. En continuant l’espionnage on apprend qu’elle était obsédée par Brandi Carlile durant ses années collège (en américain, donc études post lycée) à Nashville. C’est d’ailleurs durant ces années que furent composés les chansons de son album éponyme Torres. Capitale de la country music, il y a à Nashville une scène musicale très développée. Cela faisait quelques temps que M. Scott tentait d’y faire sa place. Jouant dans des milieux plutôt folks, c’est lorsque sa famille lui a offert une guitare électrique Gibson qu’elle est parvenue à trouver son son. C’était donc pour marquer ce nouveau départ qu’elle a choisi d’utiliser Torres comme nom. C’était aussi un moyen de se démarquer de cette masse d’artistes qui signent par leur nom et prénom.
C’est ainsi à 22 ans à peine que M. Scott signe un premier album poignant de sincérité. D’une grande simplicité, les titres ont presque tous été enregistré en une prise live. Les arrangements sont très simples.
Ceci étant dit, on a droit a un peu de boite a rythme à la Kills sur des titres comme Chains.
Waterfall. nappe de guitare à la Animal Collective traverse tout le titre. Et ce texte! Arrivée de la batterie sur Oh Waterfall « maybe it will all be better in the morning » Did you ever made half way down and think god, I never meant to jump at all.
Nowehere to go but down, nothing to do but drown.
Une outro qui prend sont temps, pour nous obliger nous aussi, de prendre le temps avant de passer à autre chose.