Elégie aux disparus
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Alors que la trance, musique électronique planante et mélodieuse, nait au début des années 90 en Allemagne, un sous-genre voit immédiatement le jour en Inde, et plus précisément dans l'Etat de Goa, lieu de rassemblement des hippies de tous poils depuis la fin des 60'. Rythme plus effréné, moins de mélodie et multiplication des expérimentations sonores valent à ce genre le doux nom de "trance psychédélique" ou encore simplement "goa". Juno Reactor débute sa carrière en 1993 avec ce "Transmissions", l'un des fers de lance du goa occidental...
Il me faut l'avouer, malgré la réputation de cet opus et l'amour que je porte aux productions ultérieures du groupe, je n'ai pas été loin de me faire chier. On se retrouve devant un manque d'audace et de diversité franchement navrant. Les atmosphères ne sont pas assez travaillées, les compositions ont tendance à toutes se ressembler et les bizarreries auditives sont loin de surprendre des oreilles un tant soit peu habituée à l'éclectisme. Le tout passe bien sûr très bien en toile de fond, notamment grâce à quelques (trop rares) fulgurances, mais ne supporte pas une écoute attentive (problème récurrent du goa ? Je ne saurais le dire par manque d'expérience).
Trop mollasson pour vous mettre en transe (le comble !), pas assez atmosphérique pour vous faire planer, les premières transmissions de Juno Reactor sont bien trop indécises pour marquer les consciences, même si l'utilisation très parcimonieuse de quelques instruments (version electro, malheureusement) indiquent déjà l'envie de diversification qui fera bientôt briller le groupe...
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Créée
le 28 oct. 2014
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