True Blue ou la consécration mondiale

Madonna revient avec l'une des plus saisissante métarmophose...

Alors qu'elle avait déjà trouvé l'immense succès avec son précédent disque, LIKE A VIRGIN qui avait imposé ses tubes et une image, voilà que Madonna revient avec un changement radical. Sans doute (avec son flair artistique et le concoctage de très bons titres pop) la clef de son succès pour ne jamais lasser...

Etonnament, c'est sage et avec la ballade LIVE TO TELL que Madonna revient, ballade considérée par certains fans comme l'une de ses meilleures, avant le vrai retour pop et le scandale de PAPA DON'T PREACH. Cheveux courts, blonde platine... Madonna ne le sait peut être pas encore mais elle revient avec un look icônique qui lui collera à la peau.

OPEN YOUR HEART et son clip très léché (de Mondino) fera également date. Très bonne chanson où les paroles mettent en relief la force de persuasion de Madonna.

Les 60's sont présentes sur le disque, on le voit dès la pochette et le blouson en cuir, et cela se traduit aussi en musique avec bien sûr avec JIMMY JIMMY (inutile de mentionner JAMES DEAN ?) mais bien sûr avec l'accrocheur et enjoué TRUE BLUE pop 60's qui fera fondre n'importe quel coeur...

Madonna reste sage et gentille avec ce qui est sans doute le plus grand tube de l'album (et 5ème extrait), toujours hyper connu de nos jours : LA ISLA BONITA qui montre sa facette latine pour la 1ère fois; un titre qu'elle n'a de cesse de réinventer avec brio sur scène.

TRUE BLUE comporte aussi la petite pépite WHERE'S THE PARTY qui est franchement entraînante et rafraîchissante, tout comme WHITE HEAT qui est réussi.

Cet album marquera sa consécration mondiale puisqu'on se rendra compte à cette époque à quel point elle est en 1986 LE phénomène mondiale musicale, juste après Michael Jackson.

On peut cependant reprocher à l'album une production moins poussée que sur les précédents disques (et les suivants), même si le génie de fabrication pop est là.

Et bien que ce soit déjà le 3ème album, et son plus vendu, cela ne fera que commencer...