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Années 70, New York embrumée par la fumée des égouts, New York ensanglantée par les règlements de compte entre mafiosos... Le maître du Wu Tang Ghostface Killah nous raconte la suite de son comic...
le 20 juil. 2015
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Années 70, New York embrumée par la fumée des égouts, New York ensanglantée par les règlements de compte entre mafiosos... Le maître du Wu Tang Ghostface Killah nous raconte la suite de son comic sonore 'Twelve Reasons to Die', avec à la baguette le producteur Adrian Younge, petit chouchou des mastodontes du rap, déjà présent sur le premier opus.
Un projet très intéressant à première vue puisqu'il se différencie des albums "ego-trip" de la plupart des rappeurs américains d'aujourd'hui. Grâce à une narration cohérente et des changements d'ambiance marqués, le concept même de l'album en tant qu'oeuvre narrative est respecté, ce qui est déjà louable quand on voit le nombre d'albums qui se contentent d'être des compilations de singles aujourd'hui.
Encore plus louable: le choix des acteurs. On retrouve évidemment les vieux compagnons de route de Ghostface comme Raekwon et RZA, mais c'est surtout la présence des jeunes qui vient rafraîchir l'album: Vince Staples et Scarub sont les seuls à donner un peu de mouvement aux chansons, qui sont souvent rythmées par la monotonie de Ghostface.
Car oui, malgré un palmarès inégalable, Ghostface Killah vieillit et n'arrive pas à livrer la même énergie qu'un Kendrick Lamar ou qu'un ASAP Rocky. Le fait de le voir collaborer avec de très bons jeunes rappeurs ne fait qu'accentuer le décalage entre les générations et les manières de raconter une histoire.
Twelve Reasons to Die II n'est sans doute pas l'album rap de l'année, mais il a le mérite de concilier les vieux fans du Wu Tang avec des nouvelles têtes pleines de créativité qui ont eu la chance de se faire parrainer par un phénomène comme Ghostface Killah.
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le 20 juil. 2015
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le 20 juil. 2015
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